L’Acer Aspire One mis à nu.

Les photos du matériel embarqué dans l’Acer Aspire One commencent à affluer en ligne, notamment sur les forums asiatiques et surtout sur le toujours incroyable Mobile01.com. C’est le moment d’en profiter pour faire le point sur les évolutions faites depuis la version testée sur Blogeee.

Voici donc les premières images de cette fameuse dalle brillante qui équipe l’Acer Aspire One. Et à la vue des images qui vont suivre, j’avoue que je suis agréablement surpris.

Certes les reflets sont présents et j’aimerais voir cette dalle moi-même pour lui faire subir les pires tests mais en utilisation simple, cet écran brillant n’est pas aussi catastrophique de prime abord que je le craignais.

Les spots sont bien visibles et la silhouette du photographe est parfois présente ; mais ce n’est pas, il faut le reconnaitre, le miroir de salle de bain que j’ai pu voir sur certains portables équipés de dalles brillantes.

J’attends de voir cela par moi-même et je pense faire un stress/test vidéo d’un Aspire One en conditions réelles d’utilisation dès que je l’aurais en main. Mais pour le moment, en toute objectivité, ces premières images ne sont pas catastrophiques.

Autre information intéressante, cette photo vient confirmer mes supputations sur l’inutilité de la grille d’aspiration ronde située sous le ventilateur de l’Aspire. Sur cette version finale, la grille a tout simplement disparu. Ce n’est pas plus mal car cela force l’air frais à circuler utilement entre les divers éléments de la machine.

L’opération d’ouverture de l’Acer n’est pas une mince affaire. Pour y avoir jeté un œil moi-même, je dois dire que le nombre de vis à enlever après un rapide premier examen de la machine m’est apparu effarant. Cela montre le peu d’ouverture laissée par Acer aux amateurs de modifications.

Sous le clavier, pas moins de 6 vis sont à enlever pour accéder enfin à la carte mère.

Ou plutôt aux cartes mères ! Car l’Acer dispose de deux éléments de cartes joints par des câbles. Idée intéressante qui m’incite à des « triturages » de méninges intenses : on voit que la partie droite de l’Aspire n’est composée que de connectique simple : un lecteur de cartes multifonctions, deux ports USB et les entrées et sorties son. Cela veut dire qu’un seul petit câble peut rejoindre la carte principale à cette connectique. L’Aspire pourra donc dans le futur changer de forme, sélargir avec comme seul besoin pour la circonstance, l’allongement du câble qui relie ces deux morceaux de PCB.

Pour le reste on découvre le matériel embarqué dans l’Aspire :

1. Le Southbridge ICHC7-M
2. Element non identifié
3. Le contrôleur SSD PHISON
4. La carte ATHEROS Wifi
5. Les 512Mo de mémoire vive soudés à la carte

Les puces de la mémoire vive sont des SAMSUNG K4T1G164QQ-HCE6. DDRII 667.

Le contrôleur du disque SSD est un PHISON PS3006-L, le même que celui du EeePC 900. Suite à une remarque dans les commentaires, je voudrais préciser un détail qui a son importance. Alors que les concurrents d’Acer embarquent souvent de multiples connecteurs et composants intégrés à la carte mère et qui serviront à l’ensemble des machines de leur gamme, Acer fait un travail inverse et qui reflète bien la maitrise de la marque en matière d’économie d’échelle. Le contrôleur est soudé à la carte qui contient les puces mémoires. Pas de contrôleurs non intégrés à la carte mère ou d’emplacements vides sur une carte où il faut jouer des coudes pour trouver de la place. On suppose que le disque dur des futures versions de l’Aspire One sera surmonté d’un contrôleur spécifique. Une même et unique nappe permet de relier ce stockage à la carte mère. Gain d’argent, gain de place et facilité de montage : Acer a prévu un Aspire One polymorphe et économique.

Et le recto de la carte principale avec un emplacement de mémoire où le testeur de Mobile01 a rajouté de la mémoire pour tenter une installation de Windows XP. On peut remarquer le ventilateur SUNON employé par Acer, un modèle de série Maglev GC054006VH, produit au maximum 32 dB.

Le processeur Intel Atom et le NorthBridge doivent être situés sous ce dissipateur en aluminium. L’air chaud est repoussé par le flux d’air généré. Il est guidé vers le côté gauche de la machine où il sera rejeté.

1. Le lecteur SDHC d’extension de l’Acer
2. Un port USB 2.0
3. le port RJ45
4. La sortie d’air.

On remarque que cette sortie est vraiment très étroite mais la coque est également percée sous la machine. Une bande noire située en haut du guide d’air chaud en métal vient épouser la coque de l’Acer et assurera un guidage optimal de l’air dans ce conduit. Le dissipateur en cuivre remarqué sur la machine de test d’Acer a lui aussi disparu.

La carte Wifi embarquée est une Atheros AR5BXB63, très standard et bien reconnue par les différentes distribution Linux.

Le matériel embarqué dans la version finale de l’Aspire One nous révèle quelques surprises et j’ai hâte de vérifier la qualité de cette dalle brillante et de la gestion de la ventilation de l’engin.